Projet PANGATALAN – Philippines (en cours)

Category
Elevage raisonné, International

Le projet à Pangatalan island pour la fondation SULUBAAI

Développement de la PCC pour une aquaculture communautaire et le repeuplement des récifs en juvéniles

En complément de la restauration corallienne et engagée depuis plusieurs années par la fondation sulubaaï de Pangatalan, afin de lutter contre l’appauvrissement des milieux et accompagner le rétablissement des stocks de poissons et invertébrés dans les zones protégées, la capture de post-larves, l’élevage et le relâcher de juvéniles de toutes espèces récifales seront réalisés par Ecocean selon la méthode Post-larval Capture, Culture & Release (PCC-R) que le partenaire Ecocean a validé scientifiquement ses dernières années (PCC-R – validée scientifiquement ses dernières années).

Depuis Avril 2018, Ecocean accompagne la fondation sur ce sujet : la société a fourni 3 engins de capture (attracteurs lumineux nommés CARE), de façon à tester l’efficacité des captures sur une année  entière, dans cette zone particulièrement riche, et a formé une personne localement à la collecte. Depuis lors, la fondation assure régulièrement des captures de post-larves. Les parties élevage et repeuplement ne sont pas développées dans cette 1ere phase; en revanche toutes les post-larves prélevées depuis 1 an sont comptés, identifiées puis ensuite relâchées dans l’Aire Marine Protégée de Pangatalan.

Les résultats à ce jour sont extrêmement prometteurs, l’abondance et la diversité des recrues étant particulièrement importants dans la baie. Ainsi en 6 mois, la moyenne par engin et par nuit est de 100 port-larves : c’est 3 fois plus qu’à Fidji, 5 fois plus qu’au sud des Philippines (Projet ECOCEAN NFWF 2011-2012) et 50 fois plus qu’en Méditerranée (Projet ECOCEAN CasCioMar et ORREA  2016-2019). Les captures sont composées à 70% de larves d’espèces de bouche : siganidae (63% des captures), lethrinidae lutjanidae, mullidae.

L’activité, déjà testée dans de nombreux pays dans le monde, est particulièrement intéressante aux Philippines et à Pangatalan qui se situe dans le centre de dispersion de la biodiversité récifale.  Le potentiel d’espèces est donc élevé (>1500  espèces).